Journée spéciale Coaching chez Keljob présentation
Quelques heures pour reprendre confiance en soi
Cinq personnes ont été tirées au sort sur le site de Keljob pour participer à une journée de coaching, avec une professionnelle. Exercices de relaxation, jeux de rôles, techniques d’entretien… Récit d'une journée particulière où chacun d’eux a découvert à sa manière que la confiance en soi, ça se travaille.Quel est le point commun entre une carte du monde, une danse de la gratitude et une caisse à outil ? Réponse : une séance de coaching chez Keljob. Lundi 3 novembre, ils étaient cinq à être invités dans nos locaux parisiens pour une journée pas comme les autres. Cinq personnes, tirées au sort parmi les milliers de participants à notre jeu concours pour gagner une journée de conseils avec une professionnelle de l’accompagnement vers l’emploi. Cinq candidats de tous âges et venus de tous les milieux professionnels pour prendre du recul par rapport à son vécu de candidat. « Ils ne savaient pas que c'était impossible... »9h30. Vouvoiements et politesses autour d'un premier café. On fait connaissance, avec un peu de timidité. Il y a ici Jérémy, le comptable, Karine, la secrétaire médicale, Laurence, la juriste, Cécile, l'expert-comptable, Nadjiba, la secrétaire. Et cette phrase, projetée en lettres géantes sur le mur de la salle : « Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. » De quoi se mettre dans le bain dès le début de la journée... Debout sur la tableCar ceux-là, sous la houlette de Julie Monrolin, coach professionnelle, ne sont pas au bout de leurs surprises. Après les échanges polis, les voilà défilant les uns après les autres, debout sur une table. Suivant les caractères des uns et des autres, on se contorsionne, on se tortille ou on affronte fièrement l'assemblée pour décliner toute son identité. Et, très vite, il n'y a plus que Jérémy, l'authentique, Karine, la fidèle, Laurence, l'honnête, Cécile, la loyale et Nadjiba, la sincère. La loterie de l'emploiPour tous, cette journée de coaching est une première expérience. Les attentes sont variées. Mais les blessures, en ce début de journée, se ressemblent. « Aujourd'hui, trouver un emploi, c'est aussi difficile que de gagner au loto », s'exclame Jérémy. Des astuces de savoir-êtreJulie sourit. Elle est coach, oui. Mais elle se veut surtout « révélateur d'excellence ». Face aux difficultés, elle impose sa bienveillance. « Trouver du travail, n'a rien d'impossible, reprend-elle. Ici, je ne vous donnerai aucun conseil de savoir-faire : vous l'avez ou vous pourrez l'acquérir par des formations. Je vais simplement vous donner des astuces de savoir-être. Montrer à chacun d'entre vous que vous avez une valeur. Et vous montrer comment vous en servir. » Soyez paresseux !Au fil de la matinée, les langues se délient doucement. On évoque les nombreuses lettres de motivation envoyées, les longues attentes sans réponse et les écueils des entretiens d'embauche ou des périodes d'essai. « Soyez paresseux ! », lâche Julie, devant une assistance légèrement médusée. « Et pour être paresseux, il faut être efficace et exigeant. » Discours sur la méthode : là où tous se fatiguent à envoyer des centaines de candidatures, la coach prône l'organisation : « Faites le point sur l'entreprise qui vous correspond réellement et n'écrivez qu'à celle-là, avec méthode. » Un candidat uniqueEt rien de tel pour cela, que de se munir d'une boîte à outil. « Pas n'importe laquelle, précise Julie. La vôtre. Celle avec vos outils à vous. Vos valeurs, vos expériences professionnelles et personnelles. Celle qui fait que c'est vous et pas un autre qui êtes fait pour le poste dont vous rêvez. Celle qui fait que vous êtes unique. » C'est le but de la journée... Faire en sorte que du pessimisme ambiant ressorte les atouts de chacun, restés parfois cachés dans le fond de la boîte. A la pause, déjà, l'atmosphère se détend. On se raconte plus librement sa vie. On s'échange des infos, des tuyaux sur des sites de recherche d'emploi. Et on se remet au travail. Danse de la gratitudeRien de tel, pour chasser la morosité que d'entamer une petite gigue. Tous debout, dans un coin de la salle, bras et jambes ballantes, la petite équipe se détend avec « la danse de la gratitude ». On passe outre le ridicule. Et les sourires reviennent. Exercices et théories sur l'entretien d'embauche... C’est le moment où l'on découvre que le recruteur est un être humain comme les autres. « Ah bon ? On peut vraiment lui poser des questions pour savoir pourquoi il fronce les sourcils », s'interroge Karine. « Bien sûr. Chacun a sa façon de percevoir les choses, reprend la coach. Chacun possède « sa carte du monde ». Ce serait dommage de rater un entretien parce qu'on a mal interprété un geste ou un mot du recruteur. » Écoute active et reformulationNadjiba s'entraîne à observer les réactions « non-verbales » d'un DRH improvisé tandis que Jérémy découvre les astuces de la reformulation des propos et de l'écoute active pour déjouer les pièges de l'entretien.Reprise d'assurancePeu à peu, les « non, mais... » et les réactions négatives s'estompent dans les propos du petit groupe. Les observations du coin de l'œil deviennent conseils et valorisations des uns et des autres. A chercher ses défauts, on découvre que manquer de confiance en soi est une preuve de sa capacité à se remettre en cause, qu'être susceptible, c'est faire preuve de sensibilité et d'empathie ou qu'être perfectionniste donne un gage de confiance dans le travail bien fait. Chacun reprend un peu d'assurance, pour lui et pour les autres. Échange de téléphones« C'est dommage que ce ne soit que sur une journée », regrette Jérémy... Alors au moment du départ, on se sépare sans oublier d'échanger les numéros de téléphone et les adresses mails. « On se tient au courant, hein ? »
Tiphaine Réto © Keljob.com – Novembre 2008
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